«J’ai épousé un sans-abri pour me venger de mes parents. Un mois plus tard, je suis rentrée chez moi et suis restée figée sous le choc de ce que j’ai vu.»

Intéressant

Je n’aurais jamais imaginé que mon mariage de convenance changerait ma vie à ce point. Ce qui avait commencé comme une simple solution à un problème est devenu un tournant inattendu dans mon existence. Je m’appelle Claire, j’ai 30 ans et je suis une architecte passionnée.

Depuis quelques années, mes parents ne cessaient de me rappeler que l’heure tournait et qu’il était grand temps de trouver un homme. Leurs sous-entendus sur l’âge du mariage commençaient à m’oppresser. Je n’étais pas contre l’idée de l’amour, mais l’idée de me marier juste pour répondre à leurs attentes m’effrayait.

« Claire, tu sais, tu ne peux pas tout remettre à plus tard. » C’était mon père qui parlait, comme toujours. « Tu devrais penser à ton avenir. » Je me sentais piégée, mais plus je tentais de l’ignorer, plus le poids des attentes familiales se faisait sentir. Ils insistaient sur le fait qu’ils voulaient simplement mon bonheur.

Mais en réalité, ce n’était pas le bonheur qu’ils cherchaient, c’était la tranquillité d’esprit. Après une énième conversation interminable, une idée m’est venue, aussi folle que pragmatique. Je n’avais plus de temps à perdre, mais je voulais leur prouver que je n’étais pas à leur merci. Ce fut un après-midi pluvieux lorsque je l’ai rencontré.

Il était là, assis sur un banc, trempé et visiblement épuisé. Il m’a demandé une pièce, mais c’est son regard, à la fois perdu et désespéré, qui m’a touchée. « Excusez-moi, » ai-je commencé, hésitante. « J’ai besoin d’un service. » Il a levé les yeux, un peu surpris. « Un service ? » « Oui, » ai-je répondu. « J’ai besoin que vous m’épousiez. »

Il m’a regardée comme si j’étais folle. « Vous… m’épouser ? » Je lui ai expliqué, d’une voix plus calme mais résolue : « Je cherche quelqu’un pour m’aider à convaincre mes parents. Ce serait un mariage de façade, juste pour leur montrer que j’ai fait le «bon choix». Vous aurez un toit, un salaire stable et une vie meilleure. Qu’en dites-vous ? »

Il est resté sans voix un instant, puis a lâché, presque amusé : « Vous êtes sérieuse ? » « Complètement. » « Eh bien, pourquoi pas ? » « Vraiment ? » « Oui, tant que je ne me retrouve pas dans une situation plus difficile. » « Marché conclu. » C’est ainsi que tout a commencé. C’était un pari risqué, mais il s’avéra être plus qu’un simple arrangement.

Son nom était Marc, et il n’était pas ce que j’avais imaginé. Il était drôle, intelligent, et il savait écouter. À ma grande surprise, une vraie complicité s’est installée entre nous, bien qu’on se dise que c’était purement temporaire. Le véritable défi est arrivé lorsque nous avons décidé de rencontrer nos familles. Mes parents étaient stupéfaits.

C’était exactement ce qu’ils avaient voulu, mais en bien plus surprenant. Je gardais la façade, assurant que j’avais enfin trouvé le « bon homme ». « Alors, Claire, tu as finalement pris ta décision, » a dit ma mère, avec un sourire qui en disait long. « Tant que tu es heureuse. » « Bien sûr, je suis heureuse, » ai-je répondu, même si je n’étais pas totalement convaincue.

Les semaines passèrent, et de plus en plus, je me sentais connectée à Marc. Chaque jour, il me faisait rire, me faisait voir la vie sous un autre angle. Je n’avais jamais cru que j’aurais un jour une telle complicité avec quelqu’un. Puis un soir, alors que nous étions tous deux tranquilles sur le canapé, il a posé une question qui m’a complètement désarçonnée :

« Claire, as-tu déjà réfléchi à ce que nous faisons vraiment ? » Je l’ai regardé, confuse. « Que veux-tu dire par là ? » « Je parle de nous, de cette ‘façade’ que nous avons construite. Au départ, je pensais que c’était un jeu, une simple distraction. Mais, je crois que… je suis en train de tomber amoureux de toi. »

Je suis restée sans voix. « Quoi ? » Il a souri doucement. « Oui, je sais, ça semble irréel. Mais, chaque jour, je me rends compte que tu es plus que ça pour moi. » Je n’arrivais pas à y croire. Le marié de convenance, celui qui n’était là que pour jouer un rôle, avait succombé à ses propres sentiments.

Et là, alors qu’il sortait une petite boîte de sa poche, il m’a demandé si je voulais réellement devenir sa femme. À cet instant précis, j’ai su que ma vie ne serait plus jamais la même. Non seulement j’avais fait ce que mes parents attendaient, mais j’avais trouvé quelqu’un avec qui je voulais vraiment passer ma vie, quelqu’un dont je n’aurais jamais imaginé qu’il serait celui-là.

Ainsi, ce mariage arrangé, qui semblait n’être qu’une farce, s’est transformé en un véritable conte d’amour. Et aujourd’hui, je ne peux que sourire en repensant à tout ce chemin parcouru.

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