Un homme riche qui humilie publiquement un jeune garçon travaillant comme cireur de chaussures sous un viaduc.

Intéressant

Martin, un garçon de 14 ans, vit dans des conditions très difficiles. Depuis la mort de son père dans un accident de voiture, il est devenu l’unique soutien de sa famille. Sa mère, Mariam, est paralysée suite à un AVC, et sa petite sœur,

Josephine, a besoin de soins et d’éducation. Martin gagne sa vie en nettoyant les chaussures des passants dans un tunnel de métro, un travail qu’il fait avec dignité et persévérance, malgré les moqueries et les humiliations.

Un après-midi, alors qu’il attend désespérément des clients, un homme riche, Sylvester, s’arrête devant lui. Ses chaussures en cuir sont sales, et il exige que Martin les nettoie rapidement. Sylvester se montre rude et impoli,

se moquant de Martin et le traitant de « pauvre gamin ». Il fait des remarques blessantes sur la situation de la famille de Martin, le comparant à un chien qui lèche les chaussures. Martin, malgré la douleur de ces insultes,

garde son calme et essaie de faire de son mieux. Mais Sylvester se montre de plus en plus dédaigneux, allant jusqu’à lui dire qu’il ne mérite même pas les sept dollars qu’il demande pour son travail.

Lorsque l’homme refuse de lui donner l’argent, Martin, accablé par l’humiliation, se retrouve seul et en larmes. Pourtant, il se rappelle les derniers mots de son père : « Ne jamais abandonner. Chaque échec nous rapproche de notre rêve. »

C’est avec ces pensées qu’il retourne à son poste, déterminé à ne pas se laisser abattre.

Le lendemain matin, une scène inattendue se déroule devant lui. En entendant des cris de détresse, Martin se précipite vers la source du bruit. Il découvre, stupéfait, que c’est Sylvester qui est en train de s’étouffer avec un morceau de pomme dans sa voiture,

incapable de respirer. Sans hésiter, Martin prend un gros caillou, brise la vitre du véhicule et réussit à sauver Sylvester en lui donnant des coups dans le dos. Après quelques secondes de panique, l’homme crache enfin le morceau de pomme et reprend son souffle.

Sylvester, hors de lui, se tourne vers Martin et le regarde avec des yeux remplis de reconnaissance et de remords. « Pourquoi m’as-tu aidé après tout ce que je t’ai dit hier ? » demande-t-il, visiblement choqué. Martin répond simplement :

« C’était la bonne chose à faire. » Sylvester, profondément touché, décide de se racheter. Il propose à Martin une récompense généreuse, mais Martin refuse, préférant demander seulement les sept dollars qu’il n’a pas reçus la veille.

Sylvester est ébahi par cette simplicité et l’honnêteté du garçon, mais il accepte finalement de lui donner l’argent.

 

Alors que Sylvester s’éloigne, il lui demande son nom : « Martin, » répond le garçon. Sylvester hoche la tête, impressionné, et dit : « Je ne t’oublierai pas, Martin. » Martin retourne à son travail, une fois de plus seul,

mais cette fois-ci avec un sentiment de fierté d’avoir fait ce qui était juste.

Le matin suivant, Martin est réveillé par les éclats de joie de sa sœur. « Marty ! Marty ! Viens vite ! » En se précipitant dehors, il voit un sac blanc rempli d’argent posé devant leur porte, avec une lettre. Il ouvre le sac et

découvre une somme importante, accompagnée d’un message écrit de la main de Sylvester.

La lettre exprime des excuses sincères : « Merci, c’est bien peu comparé à ce que tu as fait. Je sais que tu refuseras, mais tu mérites de vivre une enfance heureuse. J’ai trouvé ton adresse en une heure, c’est fou comme le monde est petit.

J’espère qu’un jour nos chemins se croiseront à nouveau et que tu resteras cet enfant au cœur d’or que tu es. »

Les yeux de Martin se remplissent de larmes de joie et de surprise. Josephine saute de bonheur, et leur mère, qui ne comprend pas tout de suite, s’approche de leur porte, stupéfaite par la somme d’argent.

Mais Martin, bien que ravi, est perdu dans ses pensées. Cet argent pourrait changer leur vie : payer les soins de sa mère, permettre à Josephine d’aller à l’école et offrir à la famille un avenir plus radieux. Mais est-ce juste de l’accepter ?

Martin prend quelques instants pour réfléchir. Il se rend dans la pièce où se trouve l’autel familial et prend deux papiers. Sur l’un, il écrit « SE SOUVENIR » et sur l’autre, « OUBLIER ». Il les plie et les mélange avant d’allumer une bougie.

« Papa, » murmure-t-il, « aide-moi à faire le bon choix. » Après quelques instants de silence, il ouvre un des papiers. Il lit le mot « SE SOUVENIR » et sourit. En choisissant de se souvenir des valeurs de son père,

il sait qu’il doit accepter l’argent, mais non pour lui. Il le prendra pour sa famille, pour leur avenir.

Il se tourne vers Josephine et lui dit : « Va dire à maman que nous allons chez le docteur aujourd’hui. Et après, on s’arrêtera prendre une glace. On lui achètera un nouveau matelas et on fera les courses pour la semaine. » Josephine,

toute excitée, s’élance en criant de joie. Martin, avec le sac d’argent en main, se sent apaisé. Il a fait le bon choix, celui de se souvenir des valeurs de son père, et en agissant ainsi, il a trouvé une nouvelle voie pour sa famille.

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