C’est le montant de la pension de retraite de Margit Bangó, elle ne pourrait même pas se permettre de manger du pain gras avec sa pension.

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Elle est obligée de travailler même après la retraite, car elle ne pourrait pas vivre uniquement de sa pension.

Elle a maintenant besoin d’argent pour une nouvelle clôture et elle supporte aussi les frais pour l’éducation de son arrière-petit-enfant.

La chanteuse Bangó Margit a récemment déménagé et, à 72 ans, elle doit continuer à travailler en plus de sa pension – rapporte le magazine Story.

« Je dois travailler, avec ma pension je pourrais à peine payer une seule facture parmi tant d’autres. (…) Avec soixante-dix mille forints, je ne pourrais pas vivre.

Nous avons besoin d’une nouvelle clôture, et c’est encore moi qui paie aussi pour l’éducation de mon arrière-petit-fils », a déclaré l’artiste pour la publication.

Elle a ajouté qu’elle a tout de même de la chance, car dans son domaine on ne « devient pas obsolète » : la musique populaire hongroise et tzigane peut être jouée même à 80 ans.

Bangó Margit n’est pas la seule à travailler malgré la retraite. En effet, depuis le 1er juillet, des coopératives de retraités à activité flexible ont été créées, inspirées du modèle des coopératives étudiantes.

Bangó Margit, énervée, a déchiré ses documents de retraite.

Pour créer ce nouveau type de coopérative, il faut au moins dix membres.

Dans ces organisations, il peut aussi y avoir des membres qui ne sont pas retraités – jusqu’à un maximum de 10% du total – mais pour eux, des règles fiscales différentes s’appliquent.

Les personnes retraitées bénéficient d’un régime fiscal favorable lorsqu’elles décident de poursuivre une activité économique via une coopérative.

Ce système offre plusieurs avantages, tant au niveau des cotisations dues à l’État qu’en ce qui concerne le maintien des prestations sociales déjà acquises.

L’un des bénéfices les plus importants pour les retraités qui travaillent dans une coopérative est l’exonération des cotisations pour la sécurité sociale (retraite) et pour l’assurance maladie.

Ainsi, pour les revenus obtenus par l’activité dans la coopérative, les retraités ne paient pas de cotisations retraite (CAS) ni d’assurance santé (CASS), ce qui signifie que ces montants ne sont pas réduits de manière significative, contrairement à d’autres formes de revenus.

La seule obligation fiscale dans ce cas est le paiement d’un impôt sur le revenu de 15%.

Cet impôt s’applique uniquement si les revenus sont encaissés en espèces.

Si le paiement se fait par virement bancaire ou autre méthode fiscalement traçable, le régime peut être modifié, mais en général, la règle de base reste la même : seul un impôt de 15% est dû.

Cette approche vise à encourager les personnes âgées à rester actives sur le marché du travail, en apportant leur expérience et leurs connaissances dans divers domaines, sans être pénalisées financièrement.

C’est aussi une manière pour les coopératives de bénéficier de l’apport de personnes compétentes et expérimentées, sans coûts supplémentaires liés aux taxes et cotisations.

Un autre avantage important pour les retraités qui choisissent de travailler dans une coopérative est qu’ils peuvent conserver leur pension intégralement, sans que les revenus supplémentaires n’impactent son montant.

Autrement dit, exercer une activité économique via la coopérative ne remet pas en cause le droit à la pension.

Ainsi, les retraités peuvent cumuler pension et revenus du travail, bénéficiant à la fois d’un revenu supplémentaire et de la reconnaissance de leur valeur professionnelle.

Cette mesure soutient une catégorie de personnes qui, bien qu’ayant officiellement pris leur retraite, souhaitent ou doivent rester actives professionnellement.

Les motivations peuvent être diverses : le désir de continuer à contribuer au bien de la communauté, le besoin d’un revenu complémentaire ou simplement la passion pour leur domaine d’activité toute leur vie.

Du point de vue des coopératives, l’implication des retraités est bénéfique, car ils apportent une riche expérience professionnelle, une bonne connaissance du marché et un ensemble de valeurs qui peuvent contribuer à construire une organisation solide et durable.

De plus, collaborer avec des retraités implique, comme mentionné, des coûts fiscaux réduits, ce qui rend cette forme d’emploi très attractive.

En conclusion, le régime fiscal applicable aux retraités actifs dans les coopératives est avantageux, tant pour les individus que pour les entités économiques.

L’exonération des cotisations sociales et la possibilité de cumuler pension et autres revenus créent un cadre légal favorable à l’implication active des seniors dans la vie économique, tout en promouvant la solidarité et la collaboration au sein des communautés.

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